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Ton anniversaire... et quelques rimes

Publié le par Sylvain Lambert-Virgili

28 Février 2014... Tu allais souffler tes 46 bougies... mais la malédiction des années paires et cette putain de maladie en ont décidé autrement.

Cette date où l'on avait imaginé, prévu de se retrouver et passer ensemble des moments privilégiés. Nous n'aurons pas pu mettre en oeuvre cette nouvelle vie que l'on avait imaginé.

Je pense à toutes ces heures où les sourires habitaient nos cœurs, ces voyages, et nos deux trésors sur lesquels tu as veillé comme une louve.Il y a eu ta maladie, mes trahisons, notre divorce et toutes ces heures troubles où l'on a joué à cache cache avec nos sentiments... Au fond de nous sans l'avouer on savait que l'on s'aimait encore malgré les rancœurs

Aujourd'hui c'est.le grand silence, le grand vide, tu n'es pas là et tu me manques, tu nous manques... <3

Toi et moi, ça a tout de suite été le coup de cœur
Malgré nos différences la distance et les coups de gueule
On a cru en nous, en notre coup de foudre
Nanou c’était toi et moi pour la vie jusqu’au bout
Avec pas mal d’impatience, nous deux on s’est unis
Devant nos familles on s'est dit oui pour la vie
Passionnels dès le départ
Peut-on aimer si vite
Une histoire d’amour sans fard
Quelques années plus tard le rêve devient cauchemar
Dans ton corps dans ta chair s’invita le cancer
Il fallait des épreuves, trop belle était l’histoire
Ensemble on s’était juré de gagn
er contre l’adversité.


Tu me disais
Prends ma main
Serre-la fort
J'ai si peur
Reste auprès de moi mon cœur

J’ai juré, imploré devant Dieu
Qu’il devait à jamais te préserver
Devant être le soldat et jamais déserter
Face à tes problèmes de santé
Bébé sans toi, je suis rien du tout
Voilà qu’elle est la vérité
Tu es celle qui m’a protégé et défendu jusqu’au bout
Nanou, t'as toujours été le pansement de toutes mes plaies
Quand dans ma tête c’était le feu
Tu venais jouer le pompier
Jamais je ne pouvais être prêt
D’entendre les médecins
Pour toi j’ai toujours espéré
Ce que certains appelle le miracle divin

Le temps a passé et je t’ai abandonné
Quand tes forces s’amenuisaient je n’étais pas à tes côtés
La têtes dans des chimères, des futilités
Pendant que seule avec courage tu continuais de lutter
Tu attendais toujours le dernier traitement
Celui qui te guérirais
La lâcheté d’un homme trop orgueilleux
Si l’espoir fait vivre
Ton propre docteur t’en laisse si peu
Comment se préparer au pire.

Tu me disais
Prends ma main
Serre-la fort
J'ai si peur
Reste auprès de moi mon cœur

Allô c’est moi, mon cœur est fatigué
A ton appel, je n’ai pas hésité
Il fallait que je sois à tes côtés
J’ai eu le privilège de partager ta vie
Même si je n’en ai pas été digne, je l’ai compris
J’aimerai tellement refaire le chemin en arrière
Mais il n’y a plus aucun itinéraire
Quand j’y réfléchi avec du recul
Nos engueulades, nos prises de bec, ridicules
Aujourd’hui j’y repense avec une larme au coin de l’œil bébé
C’est si dur de pouvoir faire ton deuil bébé
Pardonne-moi de ne pas avoir été à tes côtés
De n’avoir été qu’un putain d’égoïste
Je n’aurai pas hésité une seconde à donner ma vie pour te sauver
Je sais que si j’avais été là, nou
s aurions triomphé…

Tu me disais
Prends ma main
Serre-la fort
J'ai si peur
Reste auprès de moi mon cœur

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