Préambule

Avant de vous livrer et de partager avec vous le numéro 7 de la Gazette de Villefranche, il convient de faire un préambule que je juge nécessaire à la lueur de ce que je perçois dans mon village.

Premièrement un retour sur l'intervention de l'adjoint aux finances concernant une dépense qualifiée de fantaisiste et inutile pour l'emploi à Villefranche.

Ce que ce monsieur dénonce est exactement ce qu'il ne comprend pas pas, soit par aveuglement soit par incompétence. A vous de juger. Il dénonce ainsi la convention signée par l'ancienne mandature avec le GIP FIPAN dont il ignore les fonctions. Déjà, il faudrait se renseigner avant de parler, de demander aux acteurs de cette convention quels ont été les travaux réalisés.

Déjà cette convention n'était pas bi partite mais quadri partite. Elle engageait le GIP FIPAN (Groupement d'intéret public pour la formation de l'éducation nationale), Pôle Emploi (et par la même le PLIE et la Mission Locale), L'union patronale (représentant les actions du patronat pour la formation) et la commune de Villefranche.

Pourquoi cette convention ? Pour permettre que les projets qui devaient se réaliser (Supermarché, Plage privée, Etablissement de Balnéothérapie) favorise l'embauche prioritaire de villefranchois

Petit point important la commune comptait en mars 2013 : 423 chômeurs soit 14% de la populations active (3% de plus que la moyenne nationale)

Les 3 projets réunis devaient créer 100 emplois directs et permettre la réduction de 25% de chômage sur notre commune.

Est-ce toujours aussi fantaisiste ?

Le coût : 90 k€ / an (soit 900€/emploi) - Combien coûte le chômage chaque année à la commune ?

Des réunions inutiles ?

Le travail des partenaires de cette convention avaient mis en place une liste de 200 villefranchois pouvant être concernée par ces emplois et le financement de leur formation pour accéder à l'emploi était assuré par Pôle Emploi. sous 3 ans 100 familles se seraient vus offert un avenir.

Si cela est fantaisiste alors.... Je n'ai décidément pas la même vision de l'intérêt général pour mon village.

Cette partie abordée et qui méritait mon opposition formelle aux allégations dénuées de fondement d'un membre du conseil municipal voir de plusieurs, il convient désormais d'effectuer un constat sur l'animation de la vie municipale et son ressenti par la population.

Je dois concéder que le peuple villefranchois est versatile et à géométrie variable. Il paraissait judicieux de penser qu'une réelle opposition pouvait se mettre en place pour effectuer un contre pouvoir efficace. Mais aujourd'hui, je constate qu'il; est vain de le penser.

Pourquoi ?

Parce que quelque soit les discours, les renoncements aux promesses tenues, je m'aperçois que mes concitoyens ne se mobilisent pas. Pire, je pense que quelque soit la destinée de notre village, le débat n'est qu'une querelle partisane où il est de bon ton de détester certains et d'en adorer d'autres.

Se battre pour ses convictions est quelque chose qui me parle, mes me battre pour détruire un adversaire ne me semble pas pertinent.

Alors avec beaucoup de tristesse, je n'ai plus tellement d'envie de me mettre en avant pour aider des personnes qui ne le méritent pas et qui n'ont que leur égocentrisme pour intérêt.

Le pouvoir en place a de longues années devant lui, il vous vendra que la première mandature aura été celle du redressement des comptes de la commune (des projets ? Peut être aurons nous la plage privée)

La seconde mandature sera celle de la réalisation de projets (en fait celui de la Poste peut etre, et des logements sociaux qui seront affectés par la Métropole et non par la commune...)

Après nous seront en 2026... Bien tard pour savoir de quoi nous pourrons encore décider.

Il y a une dernière chose intéressante à soulever : La majorité actuelle sera-t-elle encore celle de demain ?

Je conseillerai bien volontiers à notre Maire de bien regarder autour de lui et surtout d'être en éveil car si certains pourront être fidèles, bon nombre sont ceux qui ont fait plusieurs fois sécession et une de plus est à prévoir, surtout quand on lorgne sur le pouvoir.

SLV

La Gazette de Villefranche

-Numéro 7-

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« Les Promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! »

Cette phrase célèbre de Charles Pasqua est devenue la règle principale qui régit l’action des élus de ce pays, et de cette ville.

Les deux derniers conseils municipaux l’ont l’illustrée. Consacrés au budget 2015, ils ont été l’objet de vifs débats qui doivent permettre à chacun de se faire sa propre opinion, les Villefranchois ont-ils été bernés ?

Entre l’augmentation de plus de 500 000 €uros des dépenses de personnel, financées par une hausse de 15% des impôts, la faiblesse historique des investissements, la désertification commerciale et touristique, en 12 mois le programme de gouvernance est bien loin de celui de la campagne.

La retranscription des débats dans Nice-Matin est très partielle, il est difficile pour un journaliste d’aller à l’essentiel en si peu de lignes, surtout quand le sujet est ardu. Il est plus facile de relater l’échange sarcastique autour d’une pâtisserie orientale plutôt que celui autour de l’abandon du projet de la poste.

Alors prenons le temps de revenir sur les points essentiels . Si vous le souhaitez, nous tenons à votre disposition l’intégralité des débats du conseil, il suffit de nous le demander par mail.

Allez bonne lecture et Viva Villafranca !

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Impôts Locaux: +14 et +20 % !!!

Et oui, on avait promis de ne pas augmenter les impôts des Villefranchois !

Mais non, les Villefranchois en résidence principale verront leurs taux (Taxe d’habitation, et taxe foncière) augmenter de 14% environ, et ceux en résidence secondaire de 20% !

Premier budget, première entorse dans le contrat; et quelle entorse !!!

Alors l’explication servie est facile, il faut rembourser les dettes de la précédente municipalité, nous ne connaissions pas l’état des finances, nous avons du nous résigner à contre cœur à cette augmentation !

Ils oublient de dire que l’augmentation des impôts correspond à la progression de leur budget de fonctionnement et de la masse salariale.

Du François Hollande dans le texte !!!

La réalité est toute autre, l’avenir ne pourra que confirmer les faits, une fois que les paroles se seront envolées, les chiffres resteront.

Endettement communal

De 2008 à 2014 l’endettement de la commune n’a augmenté que de 6,64%. Mais nous devons à la vérité, de rappeler que la mandature précédente (l’équipe élue en 2001) avait voté, et donc engagé les finances communales sur trois projets importants :

Achat du parking de la Barmassa : 3 millions €

Construction de la Maternelle, de la classe passerelle

et de la cuisine centrale : 8,2 millions €

Achat de l’immeuble Gambetta et rénovation: 4,3 millions €

La commune a procédé à l’achat du parking, le Sivom a construit l’ensemble maternelle en y affectant la cagnotte assainissement de Villefranche (soit 2,5 millions € environ de moins)

Par la création de la SPLV, l’immeuble Gambetta a pu être acheté.

Aujourd’hui les élus de la majorité tirent à boulets rouges sur les décisions que nous avons prises en notre âme et conscience, pour sauver Villefranche de la faillite.

Le paradoxe est que certains élus qui faisaient parti de la majorité de Gérard Grosgogeat de 2001 à 2008 siègent aux côtés de l’actuel maire. Celui-ci n’a pas le courage d’accepter cet héritage, alors qu’il a sollicité ces personnes et leur électorat pour gagner.

Il nous paraît donc important de vous donner les arguments de chacun, afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion, et nous vous remercions de prendre le temps de l’analyse quel qu’ait été votre vote en 2014.

Barmassa (parking et logement)

Rappelons qu’un premier projet remarquable avait été proposé par l’adjoint à l’urbanisme de l’époque. Il intégrait la nouvelle maternelle dans l’édifice, créant ainsi un pôle scolaire cohérent, 90 logements et une place avec des commerces.

Il a été flingué par certains riverains que l’on retrouve aujourd’hui chez les supporters de l’actuel maire, voire dans son équipe municipale. Le projet a été torpillé par le premier adjoint de l’époque (qui occupe ces fonctions à nouveau), dont la maison familiale surplombait le bâtiment projeté !

Le bailleur social a donc remanié le tout et fait disparaître la maternelle pour baisser la hauteur générale des bâtiments, obtenu un nouveau permis et passé un marché de construction avec une grande entreprise nationale.

Après l’élection de 2008, un nouveau recours était diligenté toujours par les mêmes personnes. Il nous a fallu négocier pendant plusieurs mois pour que se réalise le projet qui fait aujourd’hui l’unanimité, à tel point que tout le monde en revendique la paternité, même ceux qui ont tout fait pour l’empêcher. Quand enfin le chantier a pu démarrer, la hausse du prix de la construction était tel que le bailleur social a du renégocier son marché, avec un surcoût de 1 million d’euros.

Nous avions le choix : abandonner le projet, perdre 64 logements pour nos concitoyens, ou absorber dans le coût du parking cette hausse.

Nous avons fait ce deuxième choix et nous sommes heureux du résultat final, et vous qu’auriez vous fait ?

Ne trouvez-vous pas curieux que ceux qui avec ces recours ont fait perdre 1 M€ à la ville par égoïsme ou intérêt personnel, critiquent notre choix maintenant qu’ils exercent directement ou indirectement le pouvoir ?

Maternelle

Le premier adjoint intemporel de Villefranche (il l’était de 2001 à 2008 et l’est à nouveau) après avoir obtenu la fin du projet Barmassa 1, a convaincu l’équipe municipale d’alors de construire la maternelle sur les serres municipales à la corderie. C’est cette même maternelle que son actuel maire veut déménager parce que le gazouillis des enfants gêne ses supporters, au nombre desquels on trouve certains de ses élus, et des membres de sa famille. Il a diligenté des études et prévenu les enseignants et les parents d’élèves d’un futur déménagement.

Mais Monsieur le Maire, s’il n’y a pas de permis de construire valable pour ce bâtiment comme vous le répétez, à tort et à l’envie, comment pouvez-vous imaginer une destination différente à ce bâtiment ? Soit il est illégal et vous devez le détruire, ou l’argument est factieux et ne peut à lui seul justifier des centaines de milliers d’Euros que coûtera un déménagement de la maternelle.

Nous vous tiendrons informé des suites de ce projet déraisonnable qui ne sert que des intérêts particuliers.

Immeuble Gambetta

Cet immeuble a été préempté toujours par la municipalité 2001/2008, et comme la commune n’avait pas le premier centime en caisse, il a été décidé de faire porter l’acquisition par l’établissement public foncier régional.

Le HIC est que l’acte de cession à l’EPFR n’était pas conforme à l’acte de préemption !

Devinez qui était le grand juriste qui conseillait le maire sur tous ces sujets ? Le premier adjoint intemporel bien sur !

Une cagade à 4,3 million d’Euros que la municipalité a dû gérer en 2009.

Nous étions confrontés à un nouveau dilemme :

Soit permettre au spéculateur étranger de récupérer l’immeuble, soit trouver le financement. Si nous n’avions trouvé une solution, les 6 familles modestes de locataires, pour la plupart auraient été jetées à la rue, et au mieux relogées dans les quartiers périphériques niçois.

Et vous qu’auriez vous fait ?

Nous avons acheté cet immeuble via la SPL, pour permettre à ces 6 familles, plus 6 autres après les travaux de rester vivre dans leur village.

Vous avez pu remarquer au fil de ces lignes que le premier adjoint intemporel est d’autant plus virulent aujourd’hui qu’il était responsable hier. Que ne faut-il pas faire pour faire oublier son passé à ses nouveaux amis !

Rochambeau

Les nouveaux maitres de Villefranche nous reprochent aussi d’avoir dépensé plus d’un million d’euros pour que la cité militaire de Rochambeau soit affectée à des villefranchois.

Loger des classes moyennes qui n’ont jamais droit à rien dans ce pays, mais dont les ressources ne permettent pas de vivre à Villefranche compte-tenu de la cherté de l’immobilier, voilà ce que nous avons fait en bloquant les 90 appartements de la copropriété.

Rappelons que le Ministère de la Défense avait résilié son contrat de réservation et que le propriétaire (la caisse des dépôts et consignations) avait décidé de revendre cet ensemble immobilier.

Nous avons été confrontés au choix suivant :

Soit laisser de riches étrangers devenir acquéreurs des appartements, ou un promoteur réaliser un complexe immobilier et touristique (solution préconisée par le premier adjoint intemporel !), Soit bloquer l’opération au profit de nos concitoyens.

Nous sommes fiers de ce choix, et vous qu’auriez vous fait ?

Sans rire, habitent dans la résidence un élu de la majorité, et plusieurs supporters du Maire, doivent-ils préparer leurs valises ?

Quand la mairie sacrifie le social

Pour financer l’augmentation de ses dépenses de fonctionnement, la mairie n’a pas hésité à siphonner à hauteur de 150 000 Euros le CCAS de Villefranche. Ainsi pillé, il n’aura plus les moyens de faire face aux urgences et devra délaisser nos anciens ou nos plus jeunes.

Du mauvais état de la trésorerie de la commune

L’ancienne municipalité aurait laissé des factures de 2013 non payées à la nouvelle équipe, alors pourquoi l’actuelle majorité a voté le compte administratif 2013 et donné quitus au maire précédent ?

Si la situation avait été aussi horrible, croyez vous qu’une personne censée aurait donné ledit quitus ?

Ces attaques n’ont comme seul but d’enfumer les villefranchois pour leur faire avaler la pilule fiscale !

Vos feuilles d’impôts témoigneront cet automne de cette triste réalité.

Les recettes futures

Cette nouvelle équipe, confrontée à ce budget qui est à 100% le sien, passe volontairement sous silence les conséquences de l’annulation des projets de l’équipe précédente.

En effet nous leur avons laissé deux contrats signés par devant notaires qui auraient du rapporter plus de 30 millions d’euros.

Le projet dit de l’octroi (englobant le terrain du gaz et l’ancien gymnase) pour 28 M€ et celui de la poste pour plus de 5 M€.

Autant nous comprenons qu‘une nouvelle équipe souhaite prendre la main sur le projet du Gaz qui va structurer le futur de la commune, autant nous nous interrogeons sur le bienfondé de l’annulation du projet de la poste.

Concernant le projet du Gaz, nous sourions à la lecture du dernier numéro de l’avenir côte d’azur, distribué par les militants du maire dans toutes nos boites. Rappelez-vous, que n’a-t-on pas dit du projet pharaonique de la précédente équipe, et que découvrons nous : une pâle copie du projet tant décrié. Aucune originalité, aucune idée nouvelle. Il ne fallait pas vendre Villefranche aux bétonneurs ? Oui sauf les siens !

Revenons au projet de la poste.

Ce projet devait voir sa signature définitive cette année, car les recours ont été purgés (regardez dans la rubrique de la marida lenga). Villefranche devait encaisser plus de 5 millions d’euros.

N’importe quel décideur éclairé et censé, face à la situation financière de la commune aurait été pragmatique et accepté ce projet. Au final, il aurait créé de nombreux emplois, offert un parking centre ville, permis à nos concitoyens d’avoir enfin un supermarché de qualité en ville, et offert un logement à loyer modéré à une vingtaine de familles villefranchoises. En un mot, donné un élan de dynamisme. Mais voilà il fallait récompenser une poignée d’égoïstes qui se moquent de l’intérêt général plutôt que de faire face à la problématique financière sus décrite.

Et bien chez nous on préfère couler plutôt que de se sauver du déclin !

Se rendant comptent de la cagade, ils décident de hurler contre le promoteur qui se voit accuser d’avoir résilié unilatéralement le contrat.

Bigre nous avons été victime d’un grand méchant loup! En tout cas c’est ce que nous lisons dans le dernier bulletin municipal et que nous entendons dire du maire et de ses adjoints au conseil municipal.

Or en prévision du vote du budget, Jean-Pierre Mangiapan a pris attache avec le promoteur pour connaître les faits. Quelle n’a pas été sa surprise d’apprendre que le Maire avait reçu ce dernier après son installation, et qu’il lui avait été signifié que le projet allait être annulé conformément aux engagements électoraux !

En conseil municipal, Mr le Maire n’a pas contredit cette information de Jean-Pierre Mangiapan , démontrant ainsi le manque de transparence de cette équipe, son peu d’anticipation et l’écran de fumée de l’assignation en justice du promoteur.

Combien cette glorieuse aventure nous coutera-t-elle au final ? Le promoteur avait souhaité un règlement amiable, l’aventureuse attaque juridique fera certainement grimper la facture pour les villefranchois.

Conclusion : Le Déclin est-il inéluctable ?

Rien ne doit bouger, voilà l’aspiration de la majorité.

Mais quand rien ne bouge, alors commence le déclin.

Entrainer la sphère publique dans une dynamique qui booste le privé, tel est le défi que doivent relever les décideurs politiques.

Ce défi ne semble pas être pris en compte à Villefranche et nous en payons les conséquences :

1/ baisse de moitié de la fréquentation des croisiéristes, ce qui mettra en grande difficulté nos commerçants de la vieille ville, et privera la ville de 190 000 €uros de recette, les donneurs de leçons d’hier ont montré leur incapacité à se battre pour que notre cité reste le premier port de croisière de France . Dans ce combat pour la survie de notre commerce, ils ont été terrassés par les maires de Cannes et de Vallauris Golfe Juan !!!

2/ Fermeture des agences bancaires ; après la société générale, c’est au tour du Crédit Lyonnais de plier bagage. Les banques ferment quand le commerce se meurt, c’est le premier symptôme du repli sur soi.

Allons nous devenir une cité dortoir pour personnes fortunées au sein de laquelle quelques indigènes perdureront uniquement parce qu’ils auront hérités de leurs ainés ?

Devons nous nous résigner ?

Chronique de la Marrida Lenga

Copinage… vous avez dit copinage ? A vous de voir !

Barmassa : petit détail qui n’a jamais été évoqué, le club des supporters de l’équipe en place qui avait diligenté les recours contre la Barmassa 1 puis la Barmassa 2 et enfin la deuxième tranche de la Barmassa 2 comptait en son sein des gens désintéressés ou presque, savez vous que le protocole d’accord dont la signature a permis de construire ces immeubles, a prévu la suppression d’un étage (et donc la perte de 2 logements), pour préserver la vue sur la rade du meilleur d’entre eux ? Vive l’intérêt général !

Projet de la poste : Le 13 octobre dernier un conseil municipal était convoqué dans l’urgence avec une seule délibération à son ordre du jour. L’annulation de la délibération qui avait autorisé le maire précédent à signer la promesse de vente du terrain. On nous a expliqué que le Tribunal Administratif aurait à statuer le 20 octobre suivant sur le recours engagé contre cette délibération, et que pour économiser les frais de procédure, il convenait de délibérer en ce sens…

… Sauf que nous nous sommes procuré ledit jugement qui déboute les plaignants sur toute la ligne sans que le vote d’annulation soit cité. Autrement dit la messe était déjà dite et les magistrats n’ont pas cru bon de modifier leur analyse…

… Alors quel intérêt de faire voter le retrait de la délibération d’origine ? Ah oui, notre désistement a permis aux plaignants de ne pas être condamnés aux dépens…

… Qui sont les plaignants ? 6 membres du club des supporters, dont un membre de la famille régnante ! Cette délibération aurait pu s’intituler : « petit cadeau entre amis » vive l’intérêt général !

Exemplarité

Quand on est adjointe, indemnisée à plus de 800€ mensuels par la ville, et qu’on a un véhicule qui stationne sur des emplacements payants, l’exemplarité serait d’acquitter les redevances de voierie, au moins l’abonnement riverain. Pour cela encore faut-il se rendre en mairie et débourser 30 € mensuels.

Marché de l’octroi

Il a été décidé au dernier conseil de laisser le marché alimentaire du mercredi et du samedi dans les jardins Binon plutôt que de le remonter sur la promenade de l’octroi. Décision préjudiciable aux maraichers dont un des plus importants a décidé de proposer sa marchandise dans une autre commune. Faut-il aussi tuer notre marché ?

Parents d’élèves

Il était de tradition de laisser l’association des parents d’élèves organiser la fête des écoles, et à cette occasion de tenir une buvette dont les recettes alimentaient la caisse de l’association, et finançait par la suite des projets au profit de nos enfants. Tout ceci dans une ambiance bonne enfant. Eh bien sa majesté le Maire vient de leur signifier qu’il ne tolèrerait plus cette buvette ! Ce doit être un excès de démocratie participative ! A vous de voir.

La citadelle en fête.

Lors de l’avant dernier conseil municipal, nous avons eu la surprise de voir que la municipalité avait décidé d’offrir la citadelle gratuitement à une société dénommée Octopus (la pieuvre cela ne s’invente pas !) créée uniquement pour cela, quelques jours plus tôt ! Cette pieuvre proposait d’organiser le salon des friandises, celui du bien être, et enfin faisait renaitre sous un nouveau nom Franchement Art, salon dédié à l’art contemporain, sous une forme plus light.

Au cour de ce conseil, Mr Jean-Pierre Mangiapan faisait remarquer au Maire l’illégalité de ces conventions car non seulement on ne peut donner gratuitement le domaine public, mais de surcroit pas à une société commerciale qui elle avait décidé de faire payer l’entrée de la citadelle. Eh oui amis villefranchois pendant 3 fois une semaine vous auriez du payer 5 € pour accéder à notre citadelle.

Fort de sa grande expérience de juriste, le premier adjoint intemporel tentait d’expliquer que tout allait bien dans le meilleur des mondes et qu’il assurait l’assistance de la parfaite légalité du système.

Hélas pour lui, le Préfet vient de rappeler au Maire l’illégalité de cette décision et lui demande d’annuler la délibération !

Ouf, on a failli revivre l’affaire tourisme et travail ! (Les anciens s’en souviendront)

Alors elle est pas belle la vie à Villefranche ?

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