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La Gazette de Villefranche -Numéro 2-

Publié le par Sylvain Lambert-Virgili

La Gazette de Villefranche

-Numéro 2-

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Villefranche a une âme a souhaité en ce mois de novembre revenir sur un dossier important pour Villefranche et qui a fait l’objet d’un étonnant rapport de force entre le précédente municipalité et la Métropole Nice Côte-d’Azur : l’achèvement du raccordement des communes du canton à la station d’épuration Haliotis.

Allez bonne lecture et Viva Villafranca !

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Villefranche et Métropole

Rappelez-vous le 8 mars 2011, le Président de la Métropole venait, aux marinières, inaugurer le raccordement des communes de Villefranche, St Jean Cap Ferrat, Eze, Cap d’Ail et Beaulieu à la station d’épuration communautaire Haliotis.

Ces travaux indispensables à la qualité de vie de nos concitoyens, et notamment à la qualité des eaux de baignade de notre rade, avaient éventré notre commune. Une immense tranchée avait été réalisée du fond de plage des marinières jusqu’au cap de Nice, en passant devant nos restaurants sur les quais, l’entrée de la citadelle, en remontant par le jardin des chasseurs et l’avenue de Verdun, en poursuivant le long de la promenade de l’octroi, et enfin en empruntant la basse corniche jusqu’à Nice.

Mais, car il y a toujours un « mais », La Métropole a-t-elle achevé ces travaux ?

Pour nous l’achèvement des travaux voulait dire que les rues, trottoirs et jardins, éventrés pour l’occasion, étaient remis en état. En effet, cela eut le moindre des dédommagements pour notre commune qui a été la plus sinistrée par ce projet d’intérêt général.

Dès la fin des travaux Gérard Grosgogeat a reçu les hauts fonctionnaires de la Métropole en charge de cette opération, en présence des élus villefranchois concernés, et de ses proches collaborateurs.

Il leur a fait alors constater l’état de nos voies après chantier, leur demandant de faire le nécessaire pour qu’elles bénéficient d’une totale réfection. (Regardez le reportage photo que nous avions réalisé, il se passe de commentaires).

Durant l’année 2011, plusieurs réunions, sur ce même thème, furent organisées. Notre Maire revenant sans cesse sur notre exigence, déterminé à ce que les promesses initiales soient tenues.

Nous obtînmes comme seule réponse, que le budget affecté au chantier avait été dépassé et que nous n’aurions rien de plus que ces rustines de goudron noires ou rouges selon les cas. Réponse inacceptable pour nous.

En 2012 nous prîmes la décision de bloquer le reversement de la somme annuelle que Villefranche doit à la Métropole depuis la création de la Communauté Urbaine, suite au transfert de nos compétences et de certains de nos personnels. Et nous l’annonçâmes aux fonctionnaires métropolitains concernés.

Le compte administratif 2012 approuvé au printemps 2013 reprit cette somme d’environ 1.200.000€, et questionné sur ce sujet, par le chef de l’opposition de l’époque, je lui expliquais ce qui avait motivé cette décision.

En 2013 La Métropole a mis en œuvre le projet de réfection de la promenade de l’octroi, un premier pas dans la bonne direction, mais a demandé à notre commune de participer aux travaux à hauteur de 85.000€.

Contrairement aux affirmations du maire actuel, qui a annoncé la gratuité des travaux de l’octroi pour Villefranche, ces 85.000€ ont été votés en octobre dernier, pour payer notre quote-part.

Pour ma part, j’aurai suspendu ce paiement à la résolution du contentieux persistant entre nos deux collectivités, et j’aurai proposé au Président de la Métropole un arbitrage faisant le compte des parties :

Evaluation du coût de réfection de l’ensemble de nos voies endommagées par les travaux d’Haliotis avec un paiement éventuel de la différence. Nous avions questionné des entreprises qui évaluaient à plus de un million d’euros les travaux nécessaires. De quoi apporter de l’eau à notre moulin !

J’espère vivement que nos successeurs auront le courage de défendre notre petit village face à la gigantesque métropole, et ne cèderont pas à la facilité qui consiste à payer et à se taire !

Et vous amis lecteurs, Considérez-vous satisfaisant l’état de notre voierie depuis près de quatre ans que la métropole s’en occupe ?

Est-ce injuste de demander réparation des travaux inachevés ?

La plus belle rade du monde ne mérite-t-elle pas un écrin digne de sa réputation ?


A vos commentaires !

Jean-Pierre Mangiapan

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