On se connaissait par coeur
Il s’est invité, un mur d’incompréhension
Une muraille triste au milieu de notre chambre
Comme un concert sans parole, sans son
Par une sombre journée de septembre
Dans ces moments où nos égos perdent pieds
Un moment d’égarement, que l’on ne supporte
Des fondations si fortes à s’en écrouler
Dès que l’un de nous a claqué la porte
On se connaissait par cœur
J’étais ton âme frère, toi mon âme sœur
En se séparant, est-ce que tout cet amour meurt ?
Je n’imaginais pas que l’on franchirait cet état
Que nous irions à faire nos derniers pas
On se connaissait par cœur
Te reste–t-il comme à moi nos plus belles heures ?
D’être seule, n’as-tu jamais eu peur ?
Aujourd’hui, je ne sais si c’était mieux comme ça
Mais ça jamais on ne le saura.
Lorsque l’on est passé de silences en non-dits
Que notre feu sacré s’est transformé en mer de glace
Les brûlures de la passion sont devenues incendies
Jusqu’à en toucher le fond, ne plus faire surface
Te rappelles-tu de nous, avant que tournent les vents
De tous nos moments, avant ce froid de décembre
Je donnerai tout pour juste un instant
Jouer une dernière fois les prolongations d’un ensemble
On se connaissait par cœur
J’étais ton âme frère, toi mon âme sœur
En se séparant, est-ce que tout cet amour meurt ?
Je n’imaginais pas que l’on franchirait cet état
Que nous irions à faire nos derniers pas
On se connaissait par cœur
Te reste–t-il comme à moi nos plus belles heures ?
D’être seule, n’as-tu jamais eu peur ?
Aujourd’hui, je ne sais si c’était mieux comme ça
Mais ça jamais on ne le saura.
Il a pourtant fallu que la vie continue
Lorsque le diable à franchi le seuil de ma porte
Il n’y avait que ton visage dans chaque coin de mes rues
Aurais-je pu croire que ce putain de destin t’emporte
Les horloges du temps je voulais remonter
Nager encore avec toi à contre-courant
Ne plus jamais laisser les murs de silence se dresser
Et retrouver la chaleur de notre histoire d’antan
On se connaissait par cœur
J’étais ton âme frère, toi mon âme sœur
En se séparant, est-ce que tout cet amour meurt ?
Je n’imaginais pas que l’on franchirait cet état
Que nous irions à faire nos derniers pas
On se connaissait par cœur
T’est-il resté comme à moi nos plus belles heures ?
D’être seule, n’as-tu jamais eu peur ?
Aujourd’hui, je ne sais si c’était mieux comme ça
Mais ça jamais on ne le saura.