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On se connaissait par coeur

Publié le par Sylvain Lambert-Virgili

Il s’est invité, un mur d’incompréhension

Une muraille triste au milieu de notre chambre

Comme un concert sans parole, sans son

Par une sombre journée de septembre

Dans ces moments où nos égos perdent pieds

Un moment d’égarement, que l’on ne supporte

Des fondations si fortes à s’en écrouler

Dès que l’un de nous a claqué la porte

 

On se connaissait par cœur

J’étais ton âme frère, toi mon âme sœur

En se séparant, est-ce que tout cet amour meurt ?

Je n’imaginais pas que l’on franchirait cet état

Que nous irions à faire nos derniers pas

On se connaissait par cœur

Te reste–t-il comme à moi nos plus belles heures ?

D’être seule, n’as-tu jamais eu peur ?

Aujourd’hui, je ne sais si c’était mieux comme ça

Mais ça jamais on ne le saura.

 

Lorsque l’on est passé de silences en non-dits

Que notre feu sacré s’est transformé en mer de glace

Les brûlures de la passion sont devenues incendies

Jusqu’à en toucher le fond, ne plus faire surface

Te rappelles-tu de nous, avant que tournent les vents

De tous nos moments, avant ce froid de décembre

Je donnerai tout pour juste un instant

Jouer une dernière fois les prolongations d’un ensemble

 

On se connaissait par cœur

J’étais ton âme frère, toi mon âme sœur

En se séparant, est-ce que tout cet amour meurt ?

Je n’imaginais pas que l’on franchirait cet état

Que nous irions à faire nos derniers pas

On se connaissait par cœur

Te reste–t-il comme à moi nos plus belles heures ?

D’être seule, n’as-tu jamais eu peur ?

Aujourd’hui, je ne sais si c’était mieux comme ça

Mais ça jamais on ne le saura.

 

Il a pourtant fallu que la vie continue

Lorsque le diable à franchi le seuil de ma porte

Il n’y avait que ton visage dans chaque coin de mes rues

Aurais-je pu croire que ce putain de destin t’emporte

Les horloges du temps je voulais remonter

Nager encore avec toi à contre-courant

Ne plus jamais laisser les murs de silence se dresser

Et retrouver la chaleur de notre histoire d’antan

 

On se connaissait par cœur

J’étais ton âme frère, toi mon âme sœur

En se séparant, est-ce que tout cet amour meurt ?

Je n’imaginais pas que l’on franchirait cet état

Que nous irions à faire nos derniers pas

On se connaissait par cœur

T’est-il resté comme à moi nos plus belles heures ?

D’être seule, n’as-tu jamais eu peur ?

Aujourd’hui, je ne sais si c’était mieux comme ça

Mais ça jamais on ne le saura.

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