Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Si on te pose la question

Publié le par Sylvain Lambert-Virgili

Si on te pose la question 
Dis que tu ne sais pas bien 
Ma vie ressemble à un long chemin 
Sinueux, mais qui n’a pas de fin
Je ne suis pas toujours des plus conciliants
 
C’est mon défaut, je n’y peut rien 
Je tente malgré tout de rester souriant 
Cela habille ce qui se cache derrière mes chagrins 

J’écris des rimes en cœur qui brise mon armure 
Essaie de conjuguer ma peine au temps passés 
J’essaie de rester le même, parfois c’est si dur 
Réécrit des je t’aime en vers sur mes cahiers 
Je lutte pour résister chaque jour au vents mauvais

Le regard sec et une voix cassée de cendriers 

Si on te pose la question
Est-ce que tout va bien
Dis leur que j’ai la joie d’être père
 
Et que grâce à eux, ainsi je tiens

Si on te pose la question 
Croit-il encore à son destin 
Dis leur que je préfère voir simplement le lendemain 
Et qu’on ne sait jamais de quoi sera fait le matin. 

Si tu croises quelqu’un qui t’explique
Que j’ai la grosse tête, un peu mégalo

Réponds lui simplement que j’ai aussi les yeux qui piquent
Que je n’ai pas le temps pour les crises d’égo
 
Si au hasard quelqu'un te questionne 
Si je joue un rôle, si je fais semblant
Explique lui que lorsque l’âme tonne
 
Il n’est plus l’heure pour le clinquant 

J’ai connu bien plus de peines qui durent 
Dans des salles obscures, infâmes et perdues 
Les parias ne sont au fond pas si durs 
Même si du contraire ils sont convaincus 
A l’heure de lutter contre les vents mauvais 
Je prends un dernier verre, la voix éraillée 

Si on te pose la question
Est-ce que tout va bien
Dis leur que j’ai la joie d’être père
 
Et que grâce à eux, ainsi je tiens

Si on te pose la question 
Croit-il encore à son destin 
Dis leur que je préfère voir simplement le lendemain 
Et qu’on ne sait jamais de quoi sera fait le matin

Si on te demande
S’il a toujours du chagrin

Dis leur que j’ai la joie d’être père 
Et que grâce à eux, ainsi je tiens

Si on te demande 
Croit-il encore à son destin 
Dis leur que j’ai celui de mes enfants en offrande
Et qu’importe s’il n’est plus le temps pour le mien

Commenter cet article