Si on te pose la question
Si on te pose la question
Dis que tu ne sais pas bien
Ma vie ressemble à un long chemin
Sinueux, mais qui n’a pas de fin
Je ne suis pas toujours des plus conciliants
C’est mon défaut, je n’y peut rien
Je tente malgré tout de rester souriant
Cela habille ce qui se cache derrière mes chagrins
J’écris des rimes en cœur qui brise mon armure
Essaie de conjuguer ma peine au temps passés
J’essaie de rester le même, parfois c’est si dur
Réécrit des je t’aime en vers sur mes cahiers
Je lutte pour résister chaque jour au vents mauvais
Le regard sec et une voix cassée de cendriers
Si on te pose la question
Est-ce que tout va bien
Dis leur que j’ai la joie d’être père
Et que grâce à eux, ainsi je tiens
Si on te pose la question
Croit-il encore à son destin
Dis leur que je préfère voir simplement le lendemain
Et qu’on ne sait jamais de quoi sera fait le matin.
Si tu croises quelqu’un qui t’explique
Que j’ai la grosse tête, un peu mégalo
Réponds lui simplement que j’ai aussi les yeux qui piquent
Que je n’ai pas le temps pour les crises d’égo
Si au hasard quelqu'un te questionne
Si je joue un rôle, si je fais semblant
Explique lui que lorsque l’âme tonne
Il n’est plus l’heure pour le clinquant
J’ai connu bien plus de peines qui durent
Dans des salles obscures, infâmes et perdues
Les parias ne sont au fond pas si durs
Même si du contraire ils sont convaincus
A l’heure de lutter contre les vents mauvais
Je prends un dernier verre, la voix éraillée
Si on te pose la question
Est-ce que tout va bien
Dis leur que j’ai la joie d’être père
Et que grâce à eux, ainsi je tiens
Si on te pose la question
Croit-il encore à son destin
Dis leur que je préfère voir simplement le lendemain
Et qu’on ne sait jamais de quoi sera fait le matin
Si on te demande
S’il a toujours du chagrin
Dis leur que j’ai la joie d’être père
Et que grâce à eux, ainsi je tiens
Si on te demande
Croit-il encore à son destin
Dis leur que j’ai celui de mes enfants en offrande
Et qu’importe s’il n’est plus le temps pour le mien